BAPTEME du 8 SEPTEMBRE 1597
EN L’EGLISE de SAINT GERMAIN D’ARCE
Acte de Baptême AD.72 1 Mi 957 R1 B.1590-1597 Vue 21/25
LES PERSONNAGES
présents ce lundi 18 septembre 1597 en l’église St Germain :
La baptisée : Marie, fille de Thomas Bourdillau et de Perrette (ou Perrine) Guérin.
De gauche à droite les six personnages :
2e marraine Femme Toussaint,
Thomas Bourdillau, le père, environ 25 ans
1e marraine tenant l’enfant : Marie
1e parrain tenant l’enfant : Jacquet
Le célébrant : Laurent Bourdillau Prêtre, oncle de l’enfant
2e parrain : Guillaume Furret
-- o –
Ci-dessous : La représentation familiale extraite de l’esquisse du XVIe siècle réalisée en octobre 2012.
A gauche, les Parents de Marie, sur la droite Laurent Prêtre :
Marie vécu à St Germain d’Arcé jusqu’à l’âge de 37 ans, elle y décéda le 23 septembre 1634 !
Référence de son acte de décès : A.D 72 S 1624-1641 cote 1 Mi 957 R1 vue
120/148
« Le samedi vingt et troisième jour de septembre mil six cent trente et quatre, est décédée au lieu de la …(1), en cette paroisse de St Germain d’Arcé, Marie Bourdileau, ayant trente sept ans, fille de défunt Thomas Bourdileau et de ’Perrine’ Guérin sa femme. Inhumée dans le grand cimetière, proche la grande croix ».
(1) Probablement Hameau de La Huellerie.
LES CLOCHES DE St GERMAIN accompagnent les joies et les peines.
Inclus dans le registre A.D 72 B+Tables de 1590-1692 page 7 :
« Les deux cloches de cette Paroisse de Saint Germain, la grosse dite Gabrielle pèse 1200 livres, la Petite de 500 livres a été depuis refondue ».
(Correspondance : 1 livre = 0.4895 kilogramme). Acte A.D.72 24/306 Art 307 Baptême des deux cloches le 23 Aout 1617. Ont été « baptisées par moi Charles Besnard Prêtre Curé de St Germain »
Puis par l’Acte A.D.72 132/306 Art 1440, Il s’agit du texte
de l’acte
de baptême de 1649, en l’occasion de la refonte de la grosse cloche
:
« Le samedy dixième jour de juillet mil six cent quarante neuf, a été fondue la grosse cloche par Messire Jean Bezot lorrain Maitre fondeur, et le dimanche douzième du dit mois et (j)ay … Alexandre Maucourt Prêtre Curé de St Germain, en avons fait la bénédiction dans la manière accoutumée selon qu’il est précisé dans le rituel d’Anjou, au nom et …des Saintz Henry et Thymoléon, sur laquelle cloche sont gravés les mots « Santi Henry et Thimoléon orate pro nobis » (=Priez pour nous). Vénérable Messire Alexandre Maucourt Prêtre Curé ; Parrain Messire Henry De Vachez Chevalier Seigneur de la Chaize Seigneur de St Germain, Mareine Damoiselle Catherine De Vachez aussi fille de Messire Henry de Vachez et de Dame Catherine du Tremblay, la dite cloche pèze quinze cent livres.
L’EGLISE SAINT GERMAIN
A la date du baptême de Marie (1597), l’église poursuit ses travaux d’agrandissements et de transformations, débutés ici comme en d’autres lieux au XV siècle, siècle de la Renaissance Française.
Les transformations majeures dont il est question ci-dessous, s’achèveront, à la fin XVIIIe, avec le nouveau régime.
A / La nef centrale, date probablement du moyen âge. Trois ou quatre travées (seulement) pourraient être à l’origine de cette église de taille modeste, mais égale à celle des autres paroisses.
B / Le porche-clocher, ajouté à l’édifice fin XVe, est érigé côté nord.
B’ / La ou les travées juxtaposées pourraient être de même époque ou partiellement remaniées au XVIe.
Cet ensemble tour-clocher est d’un aspect aussi défensif que religieux. Cette disposition à l’est, laissant le pignon occidental sans accès, semble aujourd’hui étrange et inexplicable.
C / Le cœur actuel de l’église agrandi au début du XVIe siècle, avec une travée de voute bombée en pierre et colonnes.
C’ / y est accolé côté sud, une chapelle seigneuriale voutée, ornée de fresques (Vierge à l’enfant et anges musiciens).
D / Le bas côté Sud, en voute de pierre à ogives et colonnes (à droite de la nef centrale) est de la seconde moitié du XVIe.
Il s’agissait d’une édification
nouvelle lors du baptême de Marie.
Le retable St Joseph en pierre
est daté 1726.
E / La chapelle des fonts baptismaux, se trouve dans l’emprise des transformations et remaniements conséquents qui se poursuivirent dans les XVIe et XVIIe siècles.
F / Le bas côté Nord, est une construction probablement du XVIIe. Son retable à la Vierge en pierre, daté 1791 porte le nom de P.Defay. Ce bas côté est doté d’une petite porte en cintre sous auvent.
G / Aménagement principal du cœur, est lui aussi du XVIIe avec son retable de St Germain en pierre. L’espace arrière en fit la première sacristie.
H / La sacristie actuelle, située au nord, accolée au cœur, est de facture XVIIIe. Elle devint aussi le temps du changement de régime, la mairie républicaine d’Arcé sur Fare, nom donné alors à St Germain.
ONT ETE INHUMES DANS L’EGLISE
La connaissance populaire avait retenu que l’inhumation dans l’église avait été celle des nobles et des ecclésiastiques. Les recherches généalogiques comme celle-ci, ont permis de rappeler l’inhumation de personnages considérés comme non notables.
Pour des motifs encore non déterminés, ci-dessous les personnes connues de nous, dont le choix de l’inhumation dans l’église n’a pu être déterminé que par leur vie personnelle et non leur échelle sociale ou purement financière. Le sol de l’église pouvait être alors en terre battue, dallé en ardoise ou en pierre…
29 juin 1651 Marie Bourdillau veuve Souchu, au bas de l’église A.D Art.391
17 avril 1686 Jean Bourdillau époux de Françoise Pasquier, Métayer de Cheray
25 septembre 1687 Marie Pontonnier Veuve d’Alexandre Bourdillau, Métairie de Courtoyer
27 avril 1689 Urbain Bourgoin, ferme des Bourdillaux
9 février 1690
Françoise Pasquier Veuve de Jean Bourdillau (ci-dessus)
De Chantal Cosnay & Christine Lescène, pour la CSGHF :
http://blog.geneanet.org/index.php/post/2005/11/inhumation_dans_les_eglises.html
« Depuis le Moyen âge,
dans un contexte d'ignorance et de superstition, l'âme d'un corps placé dans
l'église était supposée aller plus vite et plus prés de dieu au paradis; ceci
moyennant finance, les places les plus proches du chœur étant les plus chères;
les familles achetaient un caveau à tel emplacement ; leurs enfants et
descendants, dans leur testament, ‘’élisaient leur sépulture dans telle tombe
où sont enterrés leurs prédécesseurs", parfois en précisant l'emplacement
à l'intérieur de l'église par exemple 'à côté de la chapelle Ste
Catherine" (trouvé dans un testament). Les corps étaient enterrés sous les
dalles du pavement de l'église, dalles soulevées à l'occasion d'un enterrement
En 1776, une ordonnance de Louis XVI interdit, pour des raisons sanitaires d'ensevelir dans les églises ».
1645 PRECISION SUR LES FONTS BAPTISMAUX
A la date du baptême de Marie, les fonds baptismaux étaient encore implantés à leur emplacement ancien.
Le nouvel emplacement est
vraisemblablement celui de la petite chapelle des fonts baptismaux (deuxième
travée), suivant la précision relevée avec les lignes ci-dessous dans les
archives paroissiales de l’année 1645 (A.D 72 Reg.
B 1609-1692 vue 117/306)
Le samedy dix huitième jour de mars mil six cent quarante cinq, ay
fait transporter les fonds baptismaux …dans la basse chapelle pour midy
Signé Bernard Prêtre
Page achevée pour Noël 2012
Couplage avec la page St Germain -o- L’église
en décembre 2013
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