ENTRE L’AN 12 (1803 & 1804)
et 1815
19 JEUNES
HOMMES de St GERMAIN SONT MORTS sous les DRAPEAUX
PARMI EUX :
Chasseur au 5e Régiment
d’infanterie légère en 1811 en Espagne
Louis était né le 3 Mars 1791 à St
Germain d’Arcé (Sarthe), il était le fils de Jean Bourdilleau et d’Anne
Couillard mariés le 30 mai 1780, et qui furent les métayers d’Amnon à St Germain
d’Arcé, puis âgés, les fermiers de
Sa présence se situe sur la branche généalogique 4-1 dite de St Germain-Lavernat.
Louis avait deux frères et deux sœurs, mais 2 jeunes frères et 1 sœur étaient décédés en bas âge.
Description de l’homme : Taille 1m 718 - Cheveux châtains – Sourcils châtains – Yeux ronds – Bouche moyenne – Front rond – Menton long – Nez long – Visage ovale – Teint coloré et rousseur.
Conscrit N° 2396 Arrondissement N° 315 : Déclaré propre au service.
Parti le 11 avril 1811 et incorporé le 23 Avril 1811 au 5e Régiment d’infanterie légère en Espagne
Louis Bourdilleau connut la difficile vie des « occupants » français dans cette Campagne d’Espagne. Car outre l’occupation de la province d’Alava, le 5e Régiment d’Infanterie légère comme toutes les autres troupes, avait à faire face aux nombreuses attaques de harcèlement d’un pays hostile et les pertes françaises furent notamment importantes lors des embuscades.
Louis Bourdilleau décédera à Vitoria en 1811, l’extrait de son décès indique « des suites de fièvre ». Son corps ne reviendra à St Germain d’Arcé que le 25 Février 1813.
Sur ces mêmes lieux, le 21 juin 1813 les français qui escortaient Joseph Bonaparte seront défaits à la bataille de Vitoria face à la coalition de troupes britanniques, espagnoles et portugaises, sous les ordres du Duc de Wellington, mettant fin à la guerre d’indépendance espagnole. 58000 français prirent part à cette bataille contre 78000 coalisés. Les pertes furent de 8000 morts côté français et 4500 morts du côté des coalisés.
Nous nous sommes rendus sur les lieux en 2007, où nous avons découvert une région fort agréable et avons apprécié la ville de Vitoria-Gasteiz.
Le souvenir de la présence française lors de la période Napoléonienne est représenté au centre de la ville par un imposant monument, au pied des escaliers montants à la vieille ville. Les Français représentés sur ce monument sont des soldats défaits inclus dans un ensemble à la gloire de la liberté retrouvée.
Il était indispensable de visiter le Musée d’armes d’Alava situé 3.Paseo Fray Francisco, où une importante partie concerne la période Napoléonienne. En ce lieu est fort bien présenté tous les éléments historiques que nous étions désireux de trouver. Depuis les cartes d’état major, les maquettes et représentations des évènements principaux, notre intérêt fut comblé par le nombre de tenues militaires, insignes des régiments, armes et képis. Nous avons aussi apprécié des documents écrits dans cette écriture du début XIXe, que nous avons tant rencontré dans la recherche d’archives.
Bon nombre de photos ont été prises. Nous ne pouvons les inclurent à ce texte, mais les tenons à disposition.
Képi
du 1er Régiment d’Infanterie Insignes de Régiments
Français Képi 115e
Régiment d’Infanterie
Lors de notre venue en 2007, nous pûmes avoir un contact très agréable avec le conservateur du musée parlant français. Il fut surpris par la raison de notre venue et intéressé par nos recherches historiques.
Nous avions promis de lui faire parvenir une plaquette sur Louis notre ancêtre… ce que nous avons effectivement fait dès notre retour de voyage.
Illustration complémentaire réalisée suite au séjour de notre cousine Sylvie GERARD en Mai 2016
Ci-dessus, ces Flyer et affiche concernent les manifestations commémoratives de la bataille de Vitoria
DETAIL DES DECES DE CES JEUNES
FARAUDS* :
*Habitants de Saint Germain
- Quatre hommes du 11e Régiment d’infanterie de ligne
- Trois hommes du 17e Régiment d’Infanterie légère
- Trois hommes du 51e Régiment d’Infanterie légère
- Neuf hommes sont issus de différents autres régiments.
- Trois hommes sont morts en Espagne (Vitoria, Pampelune, Maya),
- Deux hommes sont morts en Pologne (Varsovie),
- Deux hommes sont morts en Italie (Vérone, Udine),
- Un homme en Dalmatie (Spalato) aujourd’hui en Croatie,
- Un homme en République Batave (Breda) aujourd’hui Pays-Bas,
- Un homme en Prusse (Stettin) aujourd’hui en Pologne.
- Et neuf hommes sont morts en France.
Dans le cadre de nos recherches anciennes tout azimut, nous avons eu le plaisir de collaborer avec l’excellent site de :
L’A.H.P.E Association Histoire du Premier Empire.
Le site de cette Association a pour but : « d’identifier et rendre hommage à tous les officiers, sous-officiers et hommes du rang qui moururent aux quatre coins de l’Europe au cours de cette tumultueuse période que fut l’empire français (Entre l’an 12 et 1815). Le nombre de décès le plus souvent retenu est d’environ 900 000 hommes ».
BAGLIN Pierre E-C 1815 R. Barreau------------------------------------- BLANCHARD François BOURDILLEAU Louis COEFFETEAU Charles
Hussard
au 7e régiment de hussards DELAHAYE Louis FLOSSEAU François |
HERIVEAU Georges MILLON René Source : Nous sommes redevables à
l’Association Histoire du Premier Empire |
AUTRE NATIF DE
SAINT GERMAIN
JEAN RENE
BOURDILLEAU -o- BRANCHE COUSINE Réf. N°14 dite de
EFFECTUA LES CAMPAGNES NAPOLEONIENNES DE 1808 à 1814 et il décéda à l’âge de 85 ans.
Jean
René BOURDILLEAU 9e Régiment de Dragon (le 11 Juin 1814) |
Jean René est né le 6 Janvier 1785 à Saint Germain (Sarthe*), il était le fils de Jean et de Jeanne Couchet * et non Truchet écrit sur certains documents militaires.
*Certaines pièces portent des mentions erronées.
Nota : L’exactitude des
mentions est obtenue à la lecture du texte de l’acte de baptême de St Germain
d’Arcé Sarthe, référence : A.D 72 Cote
Description de l’homme : Taille 1m 62 - Cheveux noirs - Sourcils noirs - Yeux roux - Bouche petite - Front large - Menton rond - Nez ordinaire - Visage ovale. Conscrit N° 1509 Cie de réserve d'Indre et Loire où il a été admis le 21 Aout 1807 - Arrivé le 23 Mars 1808 Incorporé le 11 Juin 1814 à la 4e Compagnie du 9e Régiment de Dragon Il comporte aussi la mention: a fait les campagnes de 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814 |
Jean René reçu la médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompensant les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er
Médaille et diplôme de St Hélène ont été conservés par la descendance familiale directe.
Un volet
important de ce site concerne Jean René et sa descendance : LAVARDIN (Loir & Cher) Trois
Générations 1816 – 1892
Réalisation originale Vitoria Gasteiz Année 2007
Réalisation sur les 19 farauds.
Année 2016
SOURCES
Archives
Départementales de
Association Histoire du Premier Empire
Jean-Sébastien Chorin Les Soldats sarthois du 1er Empire
Page-contact Médaille de Sainte-Hélène (gntpstehelene)