SEIGNEURS de SAINT GERMAIN, de SAVONNIERES de la TROCHE  &  le VACHER de la CHAISE

 

 

 

Confirmation par la généalogie de la maison de Harcourt Tome 2, extrait : « Y aient eu famille du nom de Saint Germain qui a longtemps subsisté en Anjou & qui s’appeloit d’Arrecé, suivant les anciens titres, dont les armes estaient de Gueulles à trois fleurs-de-lys d’or(*diffère)

 

Charlotte de St Germain est née vers 1535 et Antoine de Savonnières est né en 1521. Ils se sont mariés en 1561.

Antoine de Savonnières avait 40 ans   -o-  Charlotte de St Germain avait environ 26 ans

Antoine de Savonnières est décédé en 1580 à l’âge de 59 ans  -o-  Charlotte de St Germain est décédée en 1583 à l’âge de 48 ans

Le couple eut 15 enfants en 19 ans, de 1561 à 1580.

Le premier enfant du couple avait été Charles de Savonnières, né en 1561 et décédé à Paris en 1606. Il est enterré au côté de sa femme Gabrielle Le Gay dans l’église de St Germain d’Arcé, où une inscription funéraire sur marbre noir est présente.

Charlotte de Saint Germain, veuve d’Antoine de Savonnières fonde ‘’un anniversaire’’ en l’église des Augustins à Angers

 

Grisés dans le texte ci-dessus, la date de naissance et âge de Charlotte de St Germain : Mentions probables mais non confirmées par des actes.

Sujet à la châtellenie :

Des Hayes en Anjou, les indices laissent à penser qu’il s’agirait du lieu appelé Château des Haies 49250 Brion.

CCC                                                                                                                                                                      C                         

                                                                                                                              C

Antoine de Savonnières, né le 21 juillet 1521, second fils de Jehan (troisième du nom) et d’Olive de Mathefelon son épouse. Il est l’Auteur de la branche des seigneurs de la Troche. Il servit sous les rois François 1er, Henri II, François II et se distingua dans les guerres d’Italie en 1536. Dans le Poitou, le 3 octobre 1569 à Moncontour lors d’une bataille de la 3e Guerre de religion, il y fut blessé dans les rangs catholiques de l’Amiral Coligny. Le 14 du même mois, malgré cette blessure, il servit au siège de St Jean d’Angely en Saintonge, où il reçu un coup d’arquebuse à la cuisse.

En récompense de ses services, Charles IX l’admit au nombre des Chevaliers de son Ordre.

Il décéda en 1580 et fut inhumé dans l’église de St Germain.

Son épouse Charlotte de St Germain, décédée en 1583 fut inhumée au côté de son mari.

 

  

LES SEIGNEURS de la TROCHE

Sur le sujet du domaine de la Troche, l’historien Fortuné Leguay formulait quelques constatations en rappelant que ses prédécesseurs, historiens locaux situaient le domaine sur le territoire de Vaas. Constatant que plusieurs membres de la famille de Savonnières ont porté le titre de seigneur de la Troche, mais sans avoir la certitude du lieu. Il conclut l’article en précisant « Nous remarquons ainsi parmi les seigneurs de la Troche …Anthoine de Savonnières, Charles de Savonnières Seigneur de Saint Germain d’Arcé, Martin de Savonnières ‘’Marquis de la Troche’’ et François-Martin de Savonnières, tué en 1691 ».

En 2014, sujet à la châtellenie : Aimable réponse de M. Ménard (Vihiers patrimoine) :

« On me signale la présence d’un Jean de Savonnières qui construit à la Berthelommière sur le territoire du Voide (en 1539) »

Propriété rattachée au château du Coudray Montbault, département 49.

 

Charles de Savonnières, seigneur de la Troche et de St Germain, né en 1562, s’attacha au Duc d’Anjou depuis Henri III, puis servit pendant les guerres de la Ligue, Gouverneur pour le Roi de la province d’Anjou. A la mort d’Henri III, il alla offrir ses services à Henri IV et le suivit à la journée d’Arques. Il servit aussi comme lieutenant sous le Prince de Conti aux sièges et prises de Lavardin, de Beaupréau, de Chemillé et autres places. Il fut ensuite Capitaine de 50 hommes d’armes que le roi employa toujours. Il serait parvenu aux plus hauts emplois militaires, si la mort ne l’avait pas emporté à 43 ans, le dimanche 12 février 1606 à Paris. Il avait épousé Marguerite Le Gay avec qui, il avait eu cinq enfants.

Charles de Savonnières et Margueritte Le Gay sont inhumés tous deux, dans l’église St Germain. (En fin de texte de Savonnières)

 

Jean de Savonnières-la Troche, Seigneur des Hayes, second fils d’Antoine et de Charlotte de St Germain, frère de Charles (ci-dessus), blessé au siège de la Garnache de deux arquebuses, l’une à la main et l’autre à la cuisse. Cette dernière, le laissa ‘’boiteux’’ « ce qu’Henri IV ne l’appela point autrement que le crochu ! »

Il se retira en Anjou, et mourut à 48 ans, le 25 septembre 1612.

 

Antoine de Savonnières (2e du nom) Seigneur de la Gallardière, 7e fils d’Antoine seigneur de la Troche et de Charlotte de St Germain, capitaine du régiment de la Troche. Fut tué à la prise de Châteaubriant en Bretagne à 25 ans (et 2 mois) en 1596.

 

Simon de Savonnières, né vers 1593, Seigneur de la Troche et de St Germain, avait 13 ans au décès de son père et avait été sous tutelle de sa mère. Il avait épousé à 17 ans Jeanne Raoul fille d’Etienne Raoul Seigneur du Clos (1610). Après son testament le 20 février 1621, il décéda peu de temps après. Il avait probablement 28 ans.

Nota: Dans nos relevés, Simon de Savonnières était le ‘’dernier’’ des de Savonnières, Seigneurs de Saint Germain 

& Henri le Vacher ‘’le premier’’ des Vacher de la Chaise Seigneurs de St Germain. Incertitude, en l’absence de confirmation.

 

Martin de Savonnières, dit le Marquis de la Troche, hérita de son grand père maternel Etienne Raoul, de la charge de conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa le 28 novembre 1641 Marie Goddes de Varenne.

Il prouva qu’il était de la Maison de Savonnières d’Anjou « qu’il défendait en légitime mariage, de noble et puissant homme Jehan de Savonnières, chevalier, et ainsi de suite de père en fils jusqu’à lui ».

 

Françoise de Savonnières et la terre de la Bretèche...

Première fille de Simon de Savonnières et Jeanne Raoul, avait épousé son cousin Martin de Savonnières, marquis de la Bretèche, le 15 janvier 1658.

Prenant pour référence le livre de Fortuné Legay, nous apprenons Françoise de Savonnière devenue veuve, vendit la terre de la Bretèche pour payer les dettes que son mari lui avait laissé en mourant.

Une terre du nom de Bretèche ou Brestêche est située sur la commune de Vaas et appartenait à M. Pantin de Landemon à la date d’impression de l’ouvrage référencé.

 

Marie de Savonnières de la Troche, dite Marie de St Joseph

Né en Anjou le 7 septembre 1616*, elle entra au couvent des Ursulines de Tours à l’âge de 14 ans. Malgré l’opposition de ses parents, elle s’embarqua pour la Nouvelle France en 1639. Au Québec, elle s’adonna à la connaissance des langues algonquine et huronne et conquis la confiance des indiens qui l’appelèrent leur mère. Elle était dotée d’un esprit vif et éclairé et d’une bonne humeur. Les quatre dernières années de sa vie furent des plus pénibles, malgré l’appel pressant de ses parents de la voir de retour. Victime de la tuberculose, de l’hydropisie et de gangrène, elle mourut le 4 avril 1652*, elle avait 46 ans.

*Réf. Dictionnaire biographique du Canada

Extrait du texte de Marie Emmanuelle Chabot O.S.U : « L’histoire du Monastère rapporte plusieurs événements miraculeux attribués à l’assistance de Marie de St Joseph. Pour honorer sa compagne et sa fille préférée, Marie de l’Incarnation (Marie Guyard) écrivit une notice nécrologique, sorte de plaquette fort intéressante malgré son ton peu conventionnel. Cette pièce, insérée en grande partie dans la ‘’relation’’ de 1652, suffit à prouver que Marie de St Joseph fut une femme exceptionnelle, une des gloires de l’église canadienne ».

Nota : Les années de naissance divergent en France : 1616 ou 1606, la consultation des registres de Baptême de St Germain A.D 72 B.1610-1638 38/96 : Etat néant et Registre de Baptême et Table A.D 72 B.1606  vue 3/41, état néant.

 

François-Martin de Savonnières-La Troche, tué au combat de Leuze le 19 septembre 1691 à l’âge de 35 ans. La bataille de Leuze eut lieu dans le Hainaut, à mi-chemin entre Tournai et Ath. La cavalerie de la Maison du Roi, s’illustra en chargeant un ennemi trois fois supérieur en nombre. Ce combat fut, à l’époque, célébré comme un prodige qui surprit toute l’Europe (1691). La postérité de François Martin est inconnue.

 

De Savonnières, seigneurs de Maison rouge, à La Bruère

Cette branche est présente et fort bien documentée dans l’historique de Monsieur Jean René Becker, sur l’excellent site de la Bruère.

 

Contemporains des grands travaux de l’église.

Un panneau d’inscriptions funéraires anciennes situé dans le cœur de l’église.

A gauche, côté sacristie, en marbre noir, daté de 1621.

 « Cy gisent les corps de Messire Charles de Savonnières, vivant chevalier de l’ordre du Roy, Gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant de cinquante hommes d’armes des ordonnances de sa majesté Seigneur de la Troche Sainct Germain et les Hayes qui trépassa le XIIe jour de Fébvrier mil VIc VI  (Décédé à Paris en 1606 à l’âge de 43 ans)

& de Dame Gabrielle le Gay son épouse décédée le XIXe jour d’octobre Mil ML XXI (19 octobre 1621)

Pries Dieu sil vous plaist pour le repos de leurs âmes »

 

LETTRES ENTRELASSEES A L’EXTERIEUR.

Visible sur le côté nord de l’église de St Germain d’Arcé, cette pierre, sculptée des lettres D.S, est attribuée à la famille de Savonnières.

Mal repositionnée, cette sculpture fut probablement en des temps reculés, positionnée en meilleur emplacement pour sa mise en valeur.

 

 

 

                     

                        Ruines du Château de la Guérinière  (Photo Conseil général)                                                      Château de la Chaise. Photographie début du XXe siècle, Coll. de l’auteur.

 

 

 

Famille le VACHER

Le nom de cette famille est des plus anciens dans l’ordre de la Noblesse. Elle a contracté des alliances avec des familles les plus distinguées de l’Anjou.

Au plus lointain des écrits, l’on trouve vers l’an 1120, Bernard le Vacher à la conquête de la Terre Sainte, il fut nommé gouverneur  du Royaume de Jérusalem.

Dans le premier registre du dictionnaire de la noblesse, nombre d’éléments n’avaient pu être présentés. En préface de la seconde parution, il est mentionné :

       « Un de ces actes porte que les titres de la maison ayant été menez dans un coffre au château de Montgoguier, ils y furent pris lorsque ce château fut pillé, sans qu’Antoine le Vacher (1er du nom) se souciât de les recouvrer, parce qu’à l’âge de dix à douze ans » C'est-à-dire vers l’an 1507 !

       Le texte page 527 site au premier degré Pierre le Vacher, Seigneur de Tilly et de la Tour aux Pommiers en Limousin, marié au plus tard vers 1453, il eut au moins deux fils, dont le cadet s’appelait Gilbert le Vacher

 

 

 

 

Gilbert le Vacher, devint Seigneur de la Chaise à St Germain d’Arcé en Anjou, par son mariage avec Marie Ronger. Le texte précisant « Dame en partie de cette terre ». (Consentement avec Mesdemoiselles Thomine Ronger dame de la Giraudière et Jeanne Ronger, ses sœurs).

 

Claude le Vacher,

Fils de Gilbert le Vacher et Marie Ronger. Seigneur de Tilly, de la Chaise à St Germain d’Arcé. Il fut donataire des biens de Thomine Ronger sa tante, Dame de la Giraudière et veuve de Colinet d’Auge son mari (Acte du 5 juillet 1516). Son épouse est Olive Scolin, ainsi « il paroît avec elle dans plusieurs titres des premier janvier et sept février 1532, puis 26 avril 1533».

Claude le Vacher et l’église de St Germain

Au Registre, il est relaté       « que Claude le Vacher avoit une dévotion particulière pour l’église paroissiale du lieu de Saint Germain d’Arcé, sur lequel sa seigneurie de la Cheze étoit située; et pour engager les fidèles à la réparation  et la décoration de cette église, il obtint un Bref datté de Saint Rambert, diocèze de Lyon, le 19 mai 1536. et scellé des Sceaux des cardinaux de Tournon, le Veneur, de Givry, du Bellay et de Lorraine, portant une concession de cent jours d’indulgences à tous ceux qui après s’être confessé, y viendroient faire leurs prières aux fêtes de Noêl, de la Toussaints, de l’Assomption, du patron, de la dédicace, et qui contribueroient de leurs dons à son entretien. A la tête du bref, on a peint dans le tems du bref même les armes de Claude le Vacher, c’est-à-dire trois têtes de vaches de gueules, posées de front deux sur une, en champs d’or : L’écu écartelé d’azur, à deux lions d’or affrontés. Ces dernières armes sont sans doute celles d’Olive Scolin sa femme, qui vivoient encore le 27 juillet 1542 ».

Nota. Le ‘’Bref’’ est un acte administratif, sans préface ni préambule, mentionnant simplement ce qui est accordé !

En 1666, lors de la recherche de noblesse, par son frère Urbain le Vacher (abbé de la Chaise, conseiller et aumônier du Roi), fort désireux de conserver sa qualité d’écuyer, étant l’ainé,  justifiât la possession du titre depuis l’an 1507 (par son trisaïeul). 

 

Antoine le Vacher, 1er du nom

Né vers 1496, Seigneur de la Chaise, de la Giraudière et de la Chatonnière. Ecuyer, natif du Limousin, Gouverneur du Duc de Nemours, Homme d’armes de sa compagnie. Il avait suivi les armées pendant soixante ans !

Autre précision des textes : « Que le lieu de la Chaise, situé dans la paroisse de St Germain d’arcé, lui est venu de la succession de ses prédécesseurs, il y étoit venu demeurer ».

Trois mariages lui sont connus : celui avec Julienne de Menthon le 11 juillet 1538, sans enfant; celui avec x de Bresse, sans enfant ; de celui avec Jeanne de Boislanfray (dame de la Chatonnière), le 2 mars 1561 d’où naitrons sept enfants, 4 fils et trois filles.

Antoine le Vacher décède le 15 mars 1588, à l’âge de 92 ans !

 

Antoine le Vacher, 2e du nom

Probablement né en 1562, Antoine Le Vacher 2e du nom, Ecuyer, Seigneur de la Chaise et de la Chatonnière, Capitaine d’une compagnie de Cavalerie en 1591, est l’ainé de cette famille de sept enfants. De son mariage avec Aliénor de la Barre le 15 aout1600, sept enfants naitront : 4 garçons et 3 filles.

Le 20 mai 1605, « il donna son partage» à Charles le Vacher son frère dans les biens paternels et maternels. 

Il décéda le 5 septembre 1635.

 

Charles le Vacher, son frère cadet, Ecuyer, Seigneur de Varennes, du Sentier et d’Elançé servit dans l’armée de Picardie (1636). Il avait épousé par contrat du 17 aout 1606, Demoiselle Elisabeth de Cherbon. De ce mariage naitrons quatre enfants.

 

Henri le Vacher

Ecuyer, Seigneur de la Chaise et de Saint Germain d’Arcé (vers 1658)  & de Montbué,

«Acquit encore la Terre de la Guérinière en la Paroisse de Saint Germain d’Arcé, de Pierre Dreux Conseiller du Roi au Parlement de Bretagne »

Par contrat du 2 juillet 1635, il épousa Catherine du Tremblay. Une mention toute particulière à ce mariage précisait que le second enfant mâle qui naîtrait, porterait le nom et armes du Tremblay.

Le 10 mars 1645, il était chevalier de l’ordre du roi, lorsqu’il partagea avec ses frères comme fils aîné et héritier principal, les biens de la succession paternelle et maternelle. Le 26 septembre 1666 (ou 1665), il fut confirmé par l’intendant de la Généralité de Touraine & Anjou, après avoir présenté des titres de sa noblesse depuis l’an 1507, en commençant par son trisaïeul.

De son mariage avec Catherine du Tremblay, huit enfants naîtront, deux mourront sans alliance et cinq filles.

 

Timoléon le Vacher (1)

Né le 14 octobre 1643, seigneur de la Chaise, de st Germain d’Arcé, de la Guérinière, de la Rocheculdeboeuf, de la Perrière. Il s’était marié le 3 ou 23 avril 1675 avec Françoise de Brez-Briand et ils eurent six enfants : Trois garçons et trois filles. En 1680, il partagea avec ses frères et sœurs, les successions paternelles et maternelles. Par ordonnance, il se maintint dans la noblesse le 14 décembre 1714.

Timoléon décéda en 1717 et fut enterré le 13 décembre dans le cœur de l’église de St Germain d’Arcé.

 

Antoine-François  le Vacher de l’Eschigné, 

Deuxième fils de Timoléon1 et frère de Joseph-Alexis (ci-dessous).

« Manifesta tout au long de la guerre des preuves de sa valeur et de son affection au service du Roi, particulièrement en 1712 au siège de Douai, où il avoit été estropié d’une main, faisant le service à la tête d’une Compagnie de Grenadiers ; que le premier mars de la même année 1712, les ennemis étant venus bombarder et bruler les magazins de fourages de la ville d’Arras, il fut commandé pour faire une sortie à la tête de la première compagnie des Grenadiers du Régiment, et que dans cette affaire il se comporta avec une bravoure incroyable ; et que dans la chaleur du combat il avoit été blessé de deux coups de fusil, dont l’un lui avoit perçé la mamelle, ce qui ne l’avoit pas empêché de combattre, et l’autre lui avoit fracassé la jambe gauche, en sorte qu’une heure après il lui fallut couper la cuisse, et qu’il étoit mort de l’opération au bout de six jours »

 

Joseph-Alexis le Vacher…un grand marin !

Né à St Germain d’Arcé le 28 mars 1686, il est le troisième fils de Timoléon le Vacher. Par lui sera assurée la succession de la Chaise, de Saint Germain et la Guérinière. Il servit dans la marine dès 1703 sur le vaisseau l’Entreprent, en 1704 sur l’Oriflame au combat naval de Velez-Malaga en Espagne contre les anglais et les Hollandais.

Le 24 aout 1704, il commandait ce même vaisseau où il fut « blessé à mort ». En 1705, il servait sur le Fortuné et en 1706 sur le Toulouse en qualité d’enseigne. En 1707, 1708 et 1709, il effectuait des « courses » sur les Anglais, et les Hollandais, tant au détroit de Gibraltar qu’aux iles Canaries et à la hauteur du cap Finistère. En 1710, sur l’Achille, il pénétra jusqu’au Spitzberg (Ile du glacial archipel de Norvège). Il navigua jusqu’en 1711, sur ce même vaisseau et toujours en qualité d’enseigne, sans cependant en avoir eu le brevet …la Cour néanmoins en ayant connaissance !

Après le décès du deuxième de ses frères Antoine-François le 8 mars 1712, il sera attaché à des activités d’intendance à Baugé et La Flèche. Il se mariera à 36 ans, le 8 juin 1722 avec Victoire de Borziau de la Marcillère (fille d’Hercule de Borziau). Trois enfants naitront de cette union, deux garçons et une fille.

Il décède à soixante ans, le 11 février 1746 en son château de la Guérinière et est inhumé dans l’église de St Germain.

Sur l’acte BMS 92/196, retenons la mention marginale : Sépulture de Messire Joseph-Alexis le Vacher de la Chaise seigneur de St Germain, et dans le texte « la présence de Messire Jean de Savonnières chevalier de l’ordre »

 

Louis-François le Vacher

Deuxième garçon, est né le 7 juillet 1724, il porta le titre de seigneur de la Chaise en 1740 et en fut le dernier avant le nouveau régime. Homme respecté et bienfaiteur, il subit la difficile période révolutionnaire. Nous retrouvons son nom dans les actes, comme lors du mariage de sa sœur Victoire le Vacher le 8 mai …1789, ou lors de sa convocation à l’Assemblée de la noblesse de Touraine pour l’élection de députés aux Etats généraux de 1789. Retrouvons ci-dessous un extrait de son acte de décès, rédigé par Joseph Bourdin Maire de Saint Germain d’Arcé.

Décès de Louis François le 13 février 1803

Le 24e jour de pluvioze An 11 de la République française, sur les trois heures de l’après midi est décédé le Citoyen Louis François Levacher de la chaise, propriétaire, décédé subitement ce jour sur les cinq heures et demi du matin dans sa chapelle à l’église du lieu. Transféré au lieu de la Guérinière, 79 ans né au dit St Germain le 7 juillet 1724. Fils cadet de Joseph Alexis Levacher et de dame Victoire de Berzeau, sa femme légitime. Sur déclaration à moi faite par le citoyen x Rouleau propriétaire, présent au dit lieu à la Guérinière, âgé de 38 ans, qui a dit être l’ami du défunt, (et du) citoyen Jean x demeurant au dit St Germain, âgé de 39 ans, qui a dit être le voisin dudit défunt. Les dits comparants et autres voisins et amis ont signés.

« Constaté suivant la loi par moi Joseph Bourdin maire du Saint Germain d’arcé, faisant les fonctions d’officier public d’état civil, soussigné Bourdin Maire » (AD.72 décès vue 83/304)

 

La Famille du Boberil (Bretagne)

"D’argent à un épervier essorant de sable, armé, becqué, longé et grilleté d'or".

Victoire Le Vacher de la Chaise épousa René-Henri de Boberil né en 1730, (il servait dans les chevau-légers de la garde du roi), de cette union naquit deux enfants, un fils René-Joseph et une fille Victoire-Louise.

La Famille de Kergu

-- Victoire-Louise du Boberil se maria avec Claude Mathurin Louis Jean de Kergu, Comte de Kergu et nombreux titres, le 21 mars 1787 à Rennes.

A la révolution, au décès de René-Henri le père, c’est René-joseph du Boberil, le fils né en 1761 à qui appartint la seigneurie du Boberil.

René-Joseph du Boberil et Claude Mathurin de Kergu furent au nombre des émigrants français.

-- René-Joseph du Boberil décéda sans postérité connue de nous.

La succession en Bretagne comme en Anjou passa à la famille de Kergu.

 

René-Joseph

du Boberil

Emigrant français

Dcd sans postérité

Victoire-Louise

du Boberil, épouse le

21 mars 1787

Claude Mathurin

de Kergu

 

 

EXTRAITS des archives, Paroisses de VAAS & St GERMAIN

1707 à St Germain d’Arcé – Baptême d’une cloche de 1200 livres, parrain Antoine (François) le Vacher, capitaine au Régiment de la Fère, Seigneur de la Chaise et de St Germain ; Marraine Dame Françoise de Belriant son épouse.

Extrait du registre de baptême

1737 à Vaas : 29 mai : Bénédiction d'une cloche de 685 livres, nommée Josèphe Renée, par Joseph Louis Le Vacher de la Chaize, lieutenant au Régiment de Normandie.

 

Victoire Deberziau, veuve de Joseph Alexis le Vacher de la Chaise

Jeanne Anne Douineau, épouse de Joseph Hercule le Vacher de la Chaise

Mademoiselle Victoire le Vacher de la Chaise, 8 juillet 1748

« Le huitième jour de juillet mil sept cens quarante et huict, sur les huict heures du soir, en présence de Dame Victoire Deberziau veuve Messire Joseph Alexis Le Vachez de la chaize, vivant Seigneur Fondateur de cette église de St Germain d’Arcé ou fut posée la première pierre de la nouvelle Sacristie, derrière la chapelle de la Sainte Vierge, au nord. Par Demoiselle Victoire le Vachez de la chaise, pour et au nom de Dame Jeanne Anne Douineau, épouse de Messire Joseph Hercule le Vachez de la chaize, Seigneur actuel et fondateur de cette dite église de St Germain. Laquelle Sacristie se fait et est édifiée par les soins et pour la plus grande partie, aux frais et dépents de Messire Michel Auvray prieur de St Hyppolite et curé du dit St Germain, furent présents outre les sus dénommez, Messires Paul Chauchon Prestre abbé commendataire de l’Abbéye de Vaas au Maine, Chevalier de l’ordre de St Lazâre et cy devant Aumônier de Monseigneur le Duc d’Orléans premier prince du sang et Pierre Coubard prestre vicaire en la dite paroisse ».

 

En l’église de St Germain

Panneau d’inscriptions funéraires, situé dans le cœur de l’église.

A droite, côté chapelle seigneuriale, daté de 1803.

Ici reposent en attendant la résurrection :

« Dame Victoire Le Vacher de la Chaise Comtesse Duboberil et Messire François Le Vacher de la Chaise, son frère mort en cette église le 13 février 1803.

Priez pour eux et imitez leurs vertus ».

 

                               SOURCES

Dictionnaire universel de la Noblesse

Dictionnaire Noblesse de Savonnières et le Vacher de la Troche

Registres paroissiaux et nouveau régime

Archives départementales de la Sarthe

Patrimoine Région Pays de la Loire. Mme C.Toulier

Notes historiques de l’historien Fortuné Le Gay

Dictionnaire biographique du Canada

Extrait du texte de Marie Emmanuelle Chabot O.S.U 

Extrait du combat de Leuze (1691) par Bernard Deschard

Ouvrage Janvier 2013

Complément Novembre 2013

Complément Janvier 2015

 

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