DESCRIPTION
PATRONYME
BOURDILLEAU VISIBLE SUR LES ARCHIVES DEPUIS 1508
Ce patronyme très ancien est déjà présent dans les liasses et les
premiers registres des paroisses du début du XVIe siècle.
Le nom a pour base la « borde »
dans le patois ancien ; La Borde signifiant dans bien des régions de
France « la ferme » et par ellipse « Bourdilleau » étant
l’habitant de la Borde, l’enfant de la Borde, voire le nom de la petite Borde.
Toujours
en considération de l’origine du nom ‘’borde’’, à la lecture de textes sur
‘’les Borderies’’, nous sommes venus à
nous intéresser à la lecture d’ouvrages sur le droit de Bourdelage, terme coutumier qui concerne le droit de redevance au
seigneur (Argent, Blé ou Plume). Le nom s’applique au Bordier qui est détenteur
du contrat (ou de l’héritage) et au Seigneur qui est appelé de ce fait Seigneur
Bourdelier (Bordelier)
« Quand
un homme riche « avoit » un ou plusieurs domaines à la campagne, il
les « bailloit » à un ou plusieurs laboureurs à perpétuité, pour les
faire valoir, et ce payer une redevance, grain, et en volaille ; et le
Bourdelage consiste en ces trois choses ou le moins ‘’en deux des trois’’ ! »
Source Dictionnaire universel.
L’agriculteur
(appelé aussi laboureur à bras) est l’exploitant d’une borderie payant une
rente annuelle au propriétaire. Les borderies (inférieures en général à 10 ha)
étaient plus petites que les métairies et le bâtiment principal ne comportait
qu'une ou deux pièces. Source
Vieuxmétiers.org
Le patronyme Bourdilleau,
qui est celui des auteurs de ces pages (J.P.Bourdiliau),
a été étudié avec passion pendant près d’un demi-siècle dans l’ouest de la
France. Pour ce qui est de cette souche
la plus importante, le point central se situe à mi-distance entre Le Mans et
Tours. L’étude avec ses extensions géographiques s’étend au fil des générations
vers les autres départements visibles dans ces pages.
Extraits recueillis In-situ au sein des
documents les plus anciens des Archives Départementales de la Sarthe au Mans
17 novembre 1508 –o- Clergé Séculier – Dignité dépendant du Chapitre
collégial de Saint Martin de Tours - Châtellenie de Chenu et la Bruère
Aveux de déclaration du lieu du Perrin à Chenu, par
Michau & Jehan les Bourdilleau. Deux signatures sont présentes en bas
de cet acte de 46 lignes : avec au centre Bourdillaux et à droite :
Bourdillau. –o- Document
de L 28 cm x H 29 cm. (en trois photos) Réf. 458*
9 septembre 1511 –o- Prieuré des Augustins de St Jacques de Monsureau
à Vaas – Baillée du pré Turpin à Vaas. Les religieux de Notre Dame de Gastines
baillent à Michau Cuillier et Jehan Bourdilleau de Vaas une pièce de terre
contenant 3 arpents, tant en labour que pâture et buissons, moyennant 25 soles
et 2 chapons de rente, au jour de la Saint Nicolas.
Document de L.33 cm x H. 19 cm (en 1 photo). Réf. 649*
Année 1520 –o- Clergé séculier, Prévôté d’Anjou - Dignité dépendant
du Chapitre collégial de St Martin de Tours - Châtellenie de Chenu et La Bruère
- Aveux de déclaration du lieu du Perrin et de plusieurs autres héritages
situés à Chenu, par Jehan Bourdilleau.
-o- Document N°1 de L 39 x H 23 cm recto- verso. (Possibilité de feu Michau en fin de page).
-o- Document N°2 de L 40 x H 20 cm recto-verso. Par Jehan Bourdilleau, à la première ligne (et
en ‘’signature’’ de fin de texte, vue
ci-dessous).
-o- Document N°3 de L 37 x H 28 en écriture illisible.
(En huit
photos) Réf. G 458*
19 aout 1598 Ce texte fait suite au devenir de Me Laurent
Bourdilleau prêtre. Officiant à l’église
de Saint Germain d’arcé du 10 mai 1596 au 13 novembre 1597 (Voir en nos pages),
nous retrouvons le 19 aout 1598, Laurent Bourdilleau au Prieuré Saint Nicolas
de La Chartre.
« Vingt-uniesme livre du greffe
des Insinuations ecclésiastiques du diocèse du Mans, commencé par moy, julien
Delacroix, commis à l’exercice d’iceluy (par Jean du Mesnil, écuyer, greffier
des insinuations). Le 19e jour d’aoust 1598 au Prieuré de la Chartre
est nommé Me Laurent Bourdilleau, prêtre du diocèse d’Angers ».
–o- Texte en deux pages de largeur 40
cm, sur un registre original de grande dimension et de poids ! (En deux
photos) Réf. G 352*
(NOTA *Toutes copies concernées demeurent en nos archives)
Le patronyme est plus couramment écrit en :
Terminaison « LLEAU ».
Mais libellé en de nombreuses variantes, la finalité
n’était-elle pas la prononciation !…en ce lieu comme dans les autres
souches françaises de toutes époques :
Terminaison en « LLAU ».
Elle est presque exclusive entre 1630 et 1680, pour
les ancêtres des six branches. (Sur ce
site : Souche au XVIIe siècle).
Terminaison en
« LIAU ».
Elle fait
exception suite à la ’’grande liberté’’
prise par le chargé de l’état civil dans la commune de La Chapelle aux Choux.
Pour la période récente des années 1840, le Patronyme s’y retrouve en quatre
libellés différents, pour les sept frères et sœurs de Jacques Jean Bourdiliau
né 1843, à la Chapelle aux Choux (Sarthe). Il s’agit aujourd’hui de l’unique
descendance. Cette descendance est la branche « Eure et Loir »
référence 4/1 (celle des auteurs de ce site).
Terminaison en
« LLAUX ».
L’orthographe
originale du nom était encore mise à mal plus récemment, pour une autre branche
en 1902. A Nogent sur Marne département de la Seine à l’époque : à
l’occasion de son mariage avec Mathilde Havard, Louis Bourdillaux déclarait sous serment, que son nom
s’écrivait Bourdillaux, et nom Bourdilleau, s’agissant là
d’une erreur ! Sans nul doute cet homme avait bien retenu le libellé du
lieu-dit de ses ancêtres (commune de Saint Germain d’Arcé) comme référence, car
l’arbre généalogique de sa famille (référencé 9/12) avait bien la terminaison
«EAU» pour tous les présents.
Sur ce
site : Paris 1895-1914.
Description sommaire
Actualisée Mars 2010
Et
en Janvier & Février 2016