SIGNATURE ET RUCHE DEPUIS 1597
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Signature
originale du registre paroissial 1Mi 957 R1 |
Réécriture de l'auteur en 2010
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Ci-dessus à gauche, cette
signature originale fort décorative date de 1597, elle est l’œuvre du rédacteur
des actes de la paroisse de Saint Germain d’Arcé du 10 mai 1596 au 13 novembre 1597. L'auteur est Me Laurent BOURDILLEAU
Curé de la paroisse de Saint Germain
d’Arcé (Sarthe) d'où il est natif. Il est présent sur l'esquisse de
l'arbre du patronyme Bourdilleau de la page précédente. Il deviendra
titulaire du Prieuré Saint Nicolas de la Chartre.
D’une écriture aisée et pleine d’allant, cette signature et sa ruche
décorative font aujourd’hui l’admiration des lecteurs de notre siècle et reprise sur d'autres sites.
La signature par elle seule est un brillant
exercice de style à la plume d’oie, où le L de l’initiale Laurent s’enchaîne
avec le nom BOURDILLEAU,
n’omettant pas même le "E", souvent oublié dans les actes de cette époque.
Et que dire de sa ruche ! Par ce terme de
paléographie, retrouvons ce motif souvent décoratif, très personnel à chaque
exécutant. La ruche permettait de se distinguer, d’affirmer son habileté à
l’écriture tout en certifiant l'authenticité de l’acte, du fait surtout de sa
grande difficulté à la reproduire !
Cette première partie de texte s'associe aux pages suivantes :
-- Le précieux registre de St Germain, fin XVIe
-- Le baptème de Marie le 8 septembre 1597
Cette signature fin XVIe de L. BOURDILLEAU est
actuellement la plus ancienne que nous ayons retrouvé.
''Les signatures suivantes apparaitront un siècle plus tard''sur les actes de différentes paroisses du même secteur.
ANNEE 1692
Branche Martin Bourguilleau à Nogent sur Loir.
L'auteur de cette autre signature est Jean Bourguilleau de la branche nommée ''Martin Bourguilleau'' (Voir la page "Le
cas Bourguilleau").
Difficile à dresser, cette branche où est présent Jean Bourguilleau ne fut présentée qu'en février 2021.
Pour cette signature ci-dessus à gauche : Elle est de septembre 1692, elle a été apposée par
Jean Bourguilleau sur le registre paroissial de Nogent sur Loir
(Référence 307/308) à l'occasion du mariage de Jacques Robineau
avec Perrine sa soeur. Cité et présent, Martin Bourguilleau (veuf) le père de la mariée ne signe pas.
Jean Bourguilleau était le fils de Martin Bourguilleau (tête de branche) et
Perrine Hatton son épouse (décédée). Jean Bourguilleau avait épousé Magdeleine Le Clou le 9
novembre 1716, les actes précisent sa profession : Tisserand et Marchand .
ANNEE 1696
Branche 13/3 dite des Vernelles (St Germain d'Arcé)
Autre personnage du XVIIe siècle à apposer sa
signature sur les actes paroissiaux à l'occasion des évênements
familiaux : Prénommé Jean lui-aussi, mais dans le libellé traditionnel ''Bourdilleau'' dont il est tête de la branche 13/3 dite des Vernelles. Il était né le 6 janvier 1665, laboureur il était l'époux d'Anne Peloquin, et le fils de Jean Bourdilleau x Françoise Pasquier.
Pour
cette deuxième illustration ci-dessus au centre, il s'agit de la
signature de Jean époux d'anne Peloquin. Retenons : que bien
que le baptème de son fils Jean
avait lieu 2 jours auparavant (le 23 juin), seul le curé Maucourt
apposa sa signature au bas de l'acte. (Référence du registre 154/192
Archives Départementales, pour les deux actes familiaux). C'est bien deux jours plus tard que Jean
Bourdilleau 31 ans éxécutait cette signature : J
bourdileau.
Il s'agissait alors de l'acte de mariage de son frêre Alexandre (veuf de Françoise Degaille) qui se
remariait avec Françoise Méré en l'église de St Germain d'Arcé le lundi 25 juin 1696
(voir la page
« même nom, même prénom »).
ANNEE 1726
Branche Martin Bourguilleau à Nogent sur Loir.
Cette troisième illustration (à droite)
en date de l'année 1726 est en lien avec la première. Nous retrouvons
la signature de Jean Bourguilleau de la branche 13/3 (année 1692).
Cette autre présentation est illustrée par un acte de mariage du 3 juin 1726 à Nogent sur Loir (Ref. A.D 120/186). Cet acte scelle le
mariage de Louis Bourdilleau avec Anne Trouvé. Son nom est rédigé dans un libellé (presque) classique qui sera conservé par la suite.
Le Curé Potier, après avoir interrogé Louis et Anne, tous deux de la
paroisse de Nogent, à obtenu leur consentement en présence des parents
et des témoins. Puis a procédé ensuite à la messe "des épousailles"
avec la bénédiction nuptiale.
PETIT APARTE METEO du Curé de Nogent en 1711 !
Inserré dans les pages du registre paroissial, des évenements météorologiques qui ont marqué cette époque.
En marge: Tremblements de terre.
"Le dix othobre, sur les huit heure du soir es..... un grand
tremblement de terre qui dura un demi cardeure l'ans mil set cent once".
En marge: Tempaite arive le dix deccembre 1711.
"Le dixsieme jour de decembre es arivée unne grande tempaitte.... qui a
porté grande perte sur les arbre.... lan mil set cent onze"
Première partie effectuée au cours de l'année 2010
Continuité de la page effectuée en mars 2021
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