Les Bourdillaux cités dans ce volet sont issus de la branche 9/12, cette branche forte au jour de la réalisation de cette page de 50 porteurs du patronyme (par naissance), nous donna toujours beaucoup de difficulté à situer. Pourtant ce fut la branche pour laquelle nos amis chercheurs nous sollicitèrent le plus. Pour certains, la présence au XVIIIe siècle de la famille Balsac n’y était pas étrangère.
Nous
obtînmes les premiers éléments de cette famille, par un courrier de la Mairie
de Vaas, le 10 avril 1973.
Cette branche 9/12 porta rapidement un nom afin de la situer plus facilement parmi les autres :
La
descendance PERSANNE -HAVARD. Car débouchant à ce jour sur cette unique
descendance :
Louis Charles BOURDILLAUX était né à Vaas le 24 mai 1865, de Louis Bourdilleau et Louise Jacqueline Pointeau son épouse. Après sa période militaire (classe 1885 matricule 1331) devenu jardinier, il se maria à 25 ans à La Flèche le 25 janvier 1890, avec Françoise Victorine Persanne 29 ans ménagère.
Fruit de leur mariage : Louis Charles Victor Bourdillaux naissait le 8 Avril 1893 à Pont de Cé, près d’Angers. Le domicile familial était alors à Mille Pieds, Commune de Ponts de Cé, département du Maine et Loire.
Pour des raisons probablement économique, le couple avec leur enfant en bas âge, arrivèrent en région parisienne à cette fin du XIXe siècle, et exercèrent leur profession initiale : jardinier pour lui et ménagère pour elle.
Le 10 août 1899, par un
jugement du tribunal civil de la Seine, le couple divorçait.
Trois ans plus tard, le 17 avril 1902, Louis Charles Bourdillaux 36 ans jardinier, demeurant 37 Boulevard de Strasbourg à Nogent sur Marne, se remariait avec Mathilde Charlotte Havard.
Cette nouvelle épouse avait 25 ans, elle était née le 6 février 1877 à Sablé arrondissement de La Flèche : Elle était, elle aussi du pays ! Elle exerçait l’activité de ménagère et demeurait à l’adresse de Louis Charles au jour de l’acte!
C’est dans cet acte original du 17 Avril 1902, que Louis Charles BOURDILLAUX, défend bec et ongles, sous la voie du serment, certifiant que son nom s’écrivait bien ainsi !
Il est écrit : « C’est par erreur si dans l’acte de décès de son père, le nom patronymique de ce dernier et celui de son aïeul paternel y sont orthographiés BOURDILLEAU au lieu de BOURDILLAUX qui est la véritable orthographe de ce nom » |
Faute de tout élément sur une descendance possible pendant de longues années, nous ne reprenions nos recherches avec cette famille qu’en 2009, après la lecture d’une fiche d’un relevé : N°19831, du Site MEMORIAL-GENWEB. Mais sous le nom de Bourdillaux Louis 1914-1918 ne figurait que des interrogations : Pas d’informations / Date du décès non connue / Lieu du décès non connu !
Rapidement, en raison surtout de la terminaison du nom en « LLAUX », nous déposions sur le site Internet les.bourdillaux, un message interrogatif sur la filiation de ce personnage.
Grâce à la réponse de Monsieur Perrier spécialiste de généalogie en Touraine, nous allions apprendre la disparition de Louis Charles Victor Bourdillaux lors du conflit de 1914-1918 et poursuivre la recherche.
Bientôt des documents militaires complétèrent : Louis Bourdillaux N°A-101981 / 3e A Humbert / 10e Di Ruault / Tué à l’ennemi le 17 Aout 1915 .
Ce fut notre première participation constructive sur le site Mémorial-GenWeb : Nos éléments accompagnés de documents officiels, furent retenus et enregistrés, permettant aujourd’hui à tout internaute d’avoir toutes les données historiques vérifiables.
EXTRAIT DE NOTRE FASCICULE DE 5 PAGES SUR LOUIS BOURDILAUX REALISE EN 2018
.
Argonne depuis Août 1915
L’on ne se bat plus guère à coups de
fusils, car depuis plusieurs mois, les machines infernales ont pris la
supériorité dans la guerre de tranchées. On se lance des tonnes d’explosifs, on
fait barrage à la grenade puis on s’aborde au couteau. Ainsi l’on progresse
tantôt d’un mètre, tantôt de dix, pour quelques fois revenir au point départ.
L’Argonne n’a hélas pas changé depuis
décembre dernier, malgré la saison les boyaux et les tranchées sont devenus des
ruisseaux de boue. Avec les projectiles qui éclatent de tous côtés mais aussi
tous autres moyens sont employés : la mine, les torpilles, les liquides
enflammés et les gaz asphyxiants.
Depuis le 12 août les combats sont toujours intenses et les pertes sont lourdes, mais pas un pouce de terrain n’a été cédé aux soldats ennemis : « Chaque fois ils sont arrêtés et leurs cadavres deviennent le parapet de nos tranchées ».
Ce
fut la dernière offensive ennemie en Argonne jusqu’à juin 1916 précise
l’historique du Régiment !
Le
soldat BOURDILLAUX Louis Charles Victor du 7e Régiment d’Infanterie
matricule N°931 est mort pour la France le 17 août 1915 à La Harazée dans la
Marne « tué à l’ennemi ».
Extrait des archives du Lot (Cahors)
Médailles militaires du 7e Régiment d’Infanterie :
Décoration posthume dans l’ordre de la
médaille militaire est attribuée au soldat du 7e Régiment
Infanterie :
Bourdillaux Louis Charles Victor :
Bon
soldat. Tué à son poste de combat, au cours de la préparation d’une Attaque de
nuit, le 17 août 1915, au secteur de la Harazée (Argonne). A été cité.
Ayant associé les deux fiches au nom de Bourdillaux Louis pour unique et seule personne :
· 51 – Florent-en-Argonne : Nécropole
Nationale 1914-1918I dentification Bp 937226
· 75 – Paris 15 : Plaque commémorative St Lambert de Vaugirard à Paris 15e Arrondissement .
Suite à notre visite dans le 15e arrondissement de Paris, nous pûmes confirmer sur place les éléments portés sur les documents de tous les origines.
Merci à notre correspondant pour la recherche aux Archives
départementales du Maine et Loire / M. Perrier généalogiste tourangeau.
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